Durable et solidaire

NDK : un festival durable et solidaire ; le développement durable et les droits culturels comme principe d’actions

Depuis 2021, NDK ins­crit son pro­jet dans une démarche glo­bale rele­vant des logiques énon­cées dans le concept de « déve­lop­pe­ment durable », per­met­tant d’entrer dans une indis­pen­sable tran­si­tion pour envi­sa­ger un monde meilleur, plus soli­daire socia­le­ment, équi­table éco­no­mi­que­ment et res­pec­tueux de la nature. Plus pré­ci­sé­ment, il s’agit de défi­nir de nou­veaux modes de pro­duc­tion et d’organisation qui soient res­pec­tueux de leur envi­ron­ne­ment éco­lo­gique, socié­tal et territorial.
C’est pour­quoi, il semble évident de réaf­fir­mer cet évé­ne­ment en tenant compte de tous ces élé­ments et de rendre nos enga­ge­ments visibles et viables pour le faire évo­luer dans un ave­nir plus rai­son­nable, éco­lo­gi­que­ment et éco­no­mi­que­ment viable, socia­le­ment équi­table ; ceci pour et dans le res­pect de la plu­ra­li­té des formes artis­tiques et de la diver­si­té culturelle.

Responsabilité territoriale – NDK : un festival qui contribue au développement, à l’attractivité et au rayonnement artistique et économique du territoire

Conçu comme un outil de valo­ri­sa­tion des acteur·ices et des ini­tia­tives col­lec­tives pré­sentes sur le ter­ri­toire, le fes­ti­val s’inscrit dans une logique de mobi­li­sa­tion des richesses qu’offre notre région d’un point de vue artis­tique, cultu­rel mais aus­si économique.
Avec pour valeur car­di­nale la coopé­ra­tion, les dif­fé­rentes actions du fes­ti­val sont mises en œuvre en ini­tiant des par­te­na­riats éthiques, res­pon­sables et durables.
Ain­si, NDK tend à par­ti­ci­per à la vita­li­té artis­tique du ter­ri­toire, en valo­ri­sant la richesse artis­tique et les acteur·ices du ter­ri­toire à tra­vers des par­te­na­riats inno­vants, et en fai­sant du fes­ti­val un levier de déve­lop­pe­ment pour les artistes du territoire.
Le fes­ti­val a la volon­té de tis­ser des liens avec les col­lec­tifs locaux et ain­si être vec­teur d’opportunités pour eux. Il doit per­mettre aux artistes et aux acteur·ices de par­ti­ci­per acti­ve­ment à l’émergence artis­tique du territoire.

Pour 2024, le festival s’engage à :

  • Créer des espaces d’échanges entre le fes­ti­val et les artistes du ter­ri­toire via des temps de réunion mais aus­si par des outils mis à leur disposition.
  • Mettre en œuvre des temps d’échanges avec des pro­fes­sion­nels du sec­teur des musiques élec­tro­niques afin d’amener à une meilleure struc­tu­ra­tion de la scène locale et de ses acteur·ices
  • NDK entre­tient un lien étroit avec le tis­su éco­no­mique et social local, en sui­vant une poli­tique d’achat durable, en sui­vant une poli­tique de par­te­na­riats responsables.
    La logique de construc­tion du fes­ti­val est mar­quée par la volon­té affir­mée d’inscrire les pré­oc­cu­pa­tions du déve­lop­pe­ment durable dans l’ensemble des rela­tions qu’il noue avec ses par­ties pre­nantes. En ce sens, NDK s’engage à pri­vi­lé­gier les pres­ta­taires locaux ou les cir­cuits courts de pro­duc­tion dans ses poli­tiques d’a­chat (scé­no­gra­phie, res­tau­ra­tion, maté­riel tech­nique, com­mu­ni­ca­tion, etc).
    Dans le même sens, le fes­ti­val porte une atten­tion toute par­ti­cu­lière à choi­sir des pres­ta­taires ayant eux aus­si inté­gré des cri­tères « déve­lop­pe­ment durable” dans leur mode de production.
    L’am­bi­tion est d’inscrire plus for­te­ment l’é­vé­ne­ment dans le champ de l’économie sociale et soli­daire ne peut faire sens que si le fes­ti­val se com­porte en acteur éco­no­mique res­pon­sable et soli­daire. C’est en fai­sant preuve de vigi­lance dans ses rela­tions et en ayant conscience des situa­tions à risque que le fes­ti­val compte y parvenir.

Responsabilité sociétale – NDK : une culture et un festival ouvert à toutes et tous

En accord avec le cadre réfé­ren­tiel de la Décla­ra­tion de Fri­bourg sur les droits cultu­rels, le fes­ti­val doit s’adresser à toutes les per­sonnes, quelle que soit leur ori­gine sociale ou eth­nique, leur situa­tion, leur orien­ta­tion sexuelle ou encore leur genre. L’événement se doit de reflé­ter et de valo­ri­ser la diver­si­té des popu­la­tions et des cultures qui nous entourent en garan­tis­sant le droit fon­da­men­tal à la diver­si­té cultu­relle et le droit des popu­la­tions à se défi­nir comme elles le sou­haitent, fon­de­ment de la libre expression.

Pour 2024, le festival s’engage à :

  • Favo­ri­ser l’égalité des genres et conti­nuer de tendre vers la pari­té sur les pla­teaux artis­tiques mais éga­le­ment dans le choix des intervenant·es sur les temps de ren­contres et d’actions cultu­relles. Cette démarche d’égalité des genres doit éga­le­ment s’étendre dans la construc­tion des équipes sala­riées et bénévoles.
  • Pour­suivre son accom­pa­gne­ment avec l’association ACT RIGHT afin de pré­ve­nir toutes formes de discrimination.
  • Favo­ri­ser l’accessibilité sociale, en favo­ri­sant les évé­ne­ments gra­tuits et en adop­tant une poli­tique tari­faire réduite, en direc­tion des per­sonnes plus pré­caires, sur les évé­ne­ments payants.

NDK contribue à prévenir et réduire les risques.

Conce­voir les lieux de fête en espaces “safe” est une prio­ri­té pour le fes­ti­val. NDK entend ain­si sen­si­bi­li­ser toutes les per­sonnes à être vigi­lantes sur leurs com­por­te­ments et leurs consommations.

En 2021 & 2022, NDK s’était déjà inves­ti en sen­si­bi­li­sant une par­tie de son per­son­nel sala­rié et béné­vole, et l’équipe de sécu­ri­té sur les vio­lences sexistes et sexuelles en milieu fes­tif, et avait eu la chance de mettre en œuvre, à titre expé­ri­men­tal, le dis­po­si­tif Safer. Fort de ces expé­riences et de leur néces­si­té au regard du contexte actuel, le fes­ti­val conso­li­de­ra ses acquis et s’engage à pour­suivre son accom­pa­gne­ment auprès des réseaux locaux et natio­naux afin d’agir du mieux pos­sible pour garan­tir la sécu­ri­té de toutes et tous.
La pré­ven­tion et la réduc­tion des risques doivent pour­suivre leur mis­sion d’information et de com­mu­ni­ca­tion auprès d’un public par­fois jeune, mal ren­sei­gné et en manque de contact pour échan­ger sur ces sujets encore tabous.

Pour 2024, le festival s’engage à :

  • Pour­suivre et conso­li­der les par­te­na­riats enga­gés depuis plu­sieurs années avec les struc­tures locales (le CAARUD, Sid’Accueil, Asso­cia­tion Addic­tions France, le CIDFF, Tu n’es pas seul·e) et leurs équipes pro­fes­sion­nelles et béné­voles pour la mise en place de stand de pré­ven­tion et de réduc­tion des risques (consom­ma­tions de pro­duits psy­choac­tifs, san­té affec­tive et sexuelle, risques audi­tifs, etc.).
  • Rédi­ger une charte à des­ti­na­tion du public
  • For­mer le ser­vice de sécu­ri­té au VHSS (Vio­lences et Har­cè­le­ment Sexistes et Sexuels) afin que ce per­son­nel puisse accueillir la parole et prendre en charge une victime.
  • Pro­po­ser une carte de bois­sons “soft” plus attrac­tive au bar afin d’apporter une alter­na­tive variée aux bois­sons alcoo­li­sées et valo­ri­ser la mise à dis­po­si­tion gra­tuite d’eau.

NDK favorise le “faire ensemble”

La refonte du fes­ti­val, basée sur un tra­vail en concer­ta­tion avec les acteur·ices du ter­ri­toire, a per­mis de défi­nir les enjeux, valeurs et objec­tifs géné­raux du pro­jet. Le concept de déve­lop­pe­ment durable, qui a notam­ment émer­gé de ces valeurs, doit désor­mais s’infuser à tous les niveaux de la pro­duc­tion du fes­ti­val en conci­liant tous les aspects sociaux, envi­ron­ne­men­taux, éco­no­miques et de gou­ver­nance, et en impli­quant toutes les par­ties prenantes.
Fonc­tion sup­port des avan­cées concrètes du pro­jet, le déve­lop­pe­ment durable trouve sa place à toutes les entrées et ses pré­oc­cu­pa­tions doivent être visibles au sein des dif­fé­rentes actions. Ain­si, NDK sou­haite s’engager dans une poli­tique glo­bale et pou­voir jus­ti­fier d’un plan d’actions sur les années à venir.

Pour 2024, le festival s’engage à :

  • Conce­voir le fes­ti­val en coopé­ra­tion avec ses par­ties pre­nantes en créant des espaces de concer­ta­tion et en les inté­grant lors des prises de décision.
  • Ren­for­cer la par­ti­ci­pa­tion béné­vole en élar­gis­sant les mis­sions pro­po­sées et en créant une véri­table syner­gie et un levier vers l’épanouissement per­son­nel et l’apprentissage.

Responsabilité environnementale – NDK : un festival qui tend à réduire son impact environnemental

Face aux nom­breux défis envi­ron­ne­men­taux aux­quels sont confron­tées nos socié­tés et à l’urgence d’agir pour pré­ser­ver notre pla­nète, le sec­teur cultu­rel porte une res­pon­sa­bi­li­té par­ta­gée avec tous les autres acteurs éco­no­miques dans la tran­si­tion écologique.
En effet, la pro­duc­tion d’un fes­ti­val se confronte à tous les pro­blèmes de notre socié­té : trans­ports, ali­men­ta­tion, ges­tion de sites, sécu­ri­té des per­sonnes, san­té et pré­ven­tion des risques, pro­duc­tion de nui­sances (sonores, conflits d’usages, déchets variés, …), ges­tion des res­sources humaines, déon­to­lo­gie des poli­tiques d’achats des matières.

Lors de l’édition 2021 & 2022, le fes­ti­val a enta­mé une pre­mière démarche d’observation et de mesure à l’aide d’indicateurs afin de mettre en œuvre ses pre­mières actions et à assu­rer un sui­vi de ces objec­tifs. Grâce aux pre­mières don­nées col­lec­tées et aux enjeux par­ta­gés, à plus large échelle, auprès du sec­teur, le fes­ti­val peut mieux orien­ter ses démarches pour cette édi­tion et celles à venir.
Ain­si, NDK s’est fixé plu­sieurs objec­tifs réa­listes et durables afin de réduire son empreinte éco­lo­gique sur le long terme. Cela passe par des actions telles que la mobi­li­té douce, la réduc­tion des déchets, la sen­si­bi­li­sa­tion des publics, l’approvisionnement en cir­cuit-court, etc.

Pour 2024, le festival souhaite :

  • Encou­ra­ger les mobi­li­tés douces pour les équipes artis­tiques, les publics, et les béné­voles en les sen­si­bi­li­sant et en appor­tant des outils pour les inci­ter à employer ces modes de dépla­ce­ment (exemple : logis­tique vélo, covoi­tu­rage, ban­nir l’avion pour les artistes),
  • Conti­nuer de pro­po­ser une res­tau­ra­tion durable et saine (cir­cuit court, réduire dras­ti­que­ment la part car­née des repas et sup­pri­mer la viande rouge) et limi­ter le gas­pillage ali­men­taire en ratio­na­li­sant les quan­ti­tés et en met­tant en place un sys­tème de redis­tri­bu­tion des den­rées non consom­mées aux asso­cia­tions partenaires,
  • Opti­mi­ser la consom­ma­tion des res­sources en sen­si­bi­li­sant les équipes sur les consom­ma­tions d’eau et d’électricité, en rédui­sant le volume d’impression des sup­ports de com­mu­ni­ca­tion, en favo­ri­sant le réem­ploi pour la mise en œuvre de la déco­ra­tion du site du Cargö notamment,
  • Répondre aux enga­ge­ments deman­dés par l’initiative Dras­tic On Plas­tic suite à la signa­ture de la charte en 2023 : https://www.drastic-on-plastic.fr/
  • Sen­si­bi­li­ser toutes et tous à cette res­pon­sa­bi­li­té collective.