Une création participative : work in progress !

Une création participative en construction !

Créer ensemble, c’est vivre ensemble de manière active et posi­tive. Dépas­ser le cli­vage de celui qui fait et de l’autre qui le regarde, c’est dépas­ser bien d’autres cli­vages. Les créa­tions col­lec­tives par­ti­ci­pa­tives per­mettent de nou­velles pra­tiques cultu­relles qui redonnent un rôle social à la défi­ni­tion d’art. Trans­por­ter l’atelier dans l’espace com­mun ou public, c’est aus­si réin­ves­tir ces lieux pour d’autres confron­ta­tions, d’autres « scé­no­gra­phies » que celles uti­li­taires du pas­sage ou du travail.

La création dans le cadre des Droits Culturels

Dans la conti­nui­té des valeurs enga­gées dans le pro­jet artis­tique et cultu­rel de l’association Arts Attack!, avec comme fon­de­ment, le res­pect des droits humains et la mise en œuvre des droits cultu­rels, NDK invite, grâce à une créa­tion par­ti­ci­pa­tive, un·e artiste à entrer en dia­logue avec les per­sonnes qui vivent, animent, tra­versent, ques­tionnent, tra­vaillent le ter­ri­toire, qu’elles·ils soient des individu.es ou représentant·es de col­lec­tifs ou d’institutions.

Cette créa­tion s’inscrit dans la durée sur une période mini­mum de trois ans per­met­tant ain­si de déve­lop­per des espaces de recherche, des temps de créa­tion artis­tique ain­si que des périodes de rési­dence artis­tique pou­vant ren­for­cer les ren­contres en vue d’accentuer les échanges entre les disciplines.
Ces temps néces­saires per­met­tront dans la der­nière phase de mise en œuvre une meilleure appré­hen­sion de la dif­fu­sion que l’on sou­haite régio­nale mais éga­le­ment natio­nale et européenne.

La créa­tion NDK se veut par­ti­ci­pa­tive, numé­rique, acces­sible à toutes et tous et facile à dif­fu­ser dans n’importe quel lieu.

Création participative et démocratique

Grâce à un outil numé­rique inno­vant qui nous été pré­sen­té lors de l’anniversaire du Dôme “FabLab Caen” il y a quelques mois, l’idée serait que ce soit le public qui crée­ra un ou plu­sieurs mor­ceaux en direct grâce à un vote ou un son­dage en réa­li­té aug­men­tée appe­lé « VotAR ».

VotAR

L’ap­pli­ca­tion VotAR est ins­tal­lée sur un smart­phone. On prend la pho­to­gra­phie de l’en­semble des son­dés pré­sen­tant leurs fiches. L’ap­pli­ca­tion VotAR cal­cule auto­ma­ti­que­ment le nombre de votes pour cha­cune des 4 réponses possibles.

En quelques secondes l’application déve­lop­pée per­met­tra de nous don­ner les résul­tats des votes des per­sonnes pré­sentes sur l’écran de la salle.
Ils pour­ront donc choi­sir le tem­po, le type de son, les arran­ge­ments, les tona­li­tés, les volumes… (4 choix pour chaque élé­ment, il y aura une dizaine d’éléments donc 10 000 pos­si­bi­li­tés) pour la musique mais nous pour­rions aus­si agir sur le choix des cou­leurs des mou­ve­ments des lumières mais éga­le­ment tra­vailler avec un .e danseur.euse avec des mou­ve­ments et des dépla­ce­ments et bien plus encore.
Recherche et dével­lo­pe­ment de l’outil “VotAR” afin de per­mettre cette par­ti­ci­pa­tion acces­sible à tous :

Ressources :

• https://patrice-hardouin.canoprof.fr/eleve/Tutoriels_Pedagogie/VotAR_eleve/
• https://votar.libre-innovation.org/help/index.fr.html

Un artiste associé : XXXIII

XXXIII est un DJ com­po­si­teur aux sonorités psychédéliques et roman­tiques. Il puise son ins­pi­ra­tion des grands compositeur·ices dès années 70, 80 comme François de Rou­baix, Hiro­shi Sato et des artistes plus récents comme Oneoh­trix Point Never ou Marc Mélia.

Alors que ses DJ set cir­cule de l’I­ta­lo Dis­co à la Ghet­to Tech, en pas­sant par le Foot­work, ses pro­duc­tions, pop déstruc­tu­rées divaguent et offre un voyage dans un ima­gi­naire com­plexe. Il tra­vaille sur les sonorités, les ren­contres entre ins­tru­ments, sa musique est solaire, mélancolique et par­fois ban­cale. Ses synthés se mélangent, les sons se broient, se déploient, les voix sont dis­tor­dues, les samples accidentés, un pay­sage sonore dans lequel on se perd volontiers.